littérature contemporaine

Je ne suis pas seul à être seul de Jean Louis FOURNIER

✔️Mon ressenti : Ce roman est mon premier roman de l’auteur. Le titre m’a immédiatement séduite.

Jean-Louis Fournier revient sur son expérience personnelle pour nous parler d’un sujet grave : la solitude. Il nous livre ses réflexions, tout en finesse et pleines d’humour noir pour dédramatiser cet état qui défini chacun d’entre nous.

Sa plume est très mélancolique m’a séduite. La construction du roman m’a demandé un léger temps d’adaptation, des chapitres très courts n’ayant pas forcément de liens entre eux si ce n’est cette solitude et puis au fil de la lecture, les différentes périodes de la vie apparaissent et cela prend forme. J’ai beaucoup aimé son humour, une chose est sûre je vais continuer de le découvrir.

Ce roman est très court, une heure suffit à le lire, mais une chose est certaine la réflexion qu’il nous apporte continue son petit bout de chemin une fois le livre terminé.

🗣Citation : « On ne se sent pas seul dans une bibliothèque. »

🎯Mots Clefs : Solitude/ Vie / Etapes / Réflexion / Humour

🏆Ma note : 18/20

📚Résumé : Le premier souvenir de solitude  ? Un petit garçon coiffé en brosse qui réclame sa mère à l’accueil d’un grand magasin.
Plus tard, c’est un enfant de 10 ans qui nage seul dans la mer du nord et qui lorsqu’il se retourne découvre la plage vide  : personne ne l’a attendu. Puis c’est la première danse refusée, la première rupture, le premier deuil, mais c’est aussi tous ces moments choisis, voulus, espérés, goutés  : seul avec un livre, avec une musique, seul à regarder les autres, seul en écrivant. Jean-Louis Fournier est toujours ce petit garçon, fils unique qui rêvait d’amitiés et d’une grande famille mais qui espérait aussi s’échapper, grandir, rester seul.
Aujourd’hui dans un grand appartement, après la mort de sa femme, de ses amis, de son éditeur, ce désir des autres et ce besoin de solitude sont restés les mêmes et il passe de l’un à l’autre. Avec un mélange de douceur, de tristesse et d’espièglerie, il regarde les fenêtres toujours fermées de ses voisins (des gens seuls comme lui  ?), il observe ce monde où les hommes sont ultra connectés et semblent n’avoir jamais été aussi seuls, il attend la visite d’une jeune femme qui l’emmène au musée, qui le distrait, lui apporte sa jeunesse  : mais des deux qui est le plus seul  ?
Un livre tendre, délicat, mélancolique parfois qui ressemble à une aquarelle de Turner et à un dessin de Sempé.

Éditeur : JC Lattès

Nombre de pages : 200 en format broché

Date de publication : 2 Octobre 2019

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