Thriller

Enfermé.e de Jacques Saussey

Editeur : French Pulp Editions

Pages :  383 en format Broché

Date de sortie : 11 / 10 / 2018

🤔Pourquoi je l’ai lu?: Depuis que j’ai découvert Jacques Saussey, il y a un an, j’ai tout lu. J’aime beaucoup son imagination, ses personnages et ses récits assez sombres.

 

💖Mon ressenti : Ce roman est un énorme coup de cœur pour moi ! C’est mon préféré de l’auteur à ce jour. Le suspense m’a tenue du début à la fin du livre. Je l’ai lu en 24h…

Le personnage de Virginie est incroyablement fort. Je ne connaissais que très peu la réalité vécue par de nombreuses personnes. J’ai appris grâce à Virginie a comprendre.

Le roman est rendu très vivant par les nombreux dialogues. Il comporte 5 parties et les chapitres sont tous datés puisqu’il évolue sur 3 périodes différentes qui nous amènent à comprendre le dénouement.

Le récit est noir et, par moments, assez trash, Âmes sensibles, s’abstenir ! Mais il est nécessaire afin que tout se mette en place dans ce roman.

Quand on me posait la question de mes héroïnes préférées, j’avais Marianne et Tama de Karine Giebel, J’y ajoute désormais Virginie de Jacques Saussey !

Merci pour ça Jacques !

🎯Mots Clefs : Transgenre / Prison / Quête / Force /

🗣️ : Citation : « C’est parce que je suis libre, aujourd’hui. Libre d’assumer tous mes choix. Libre de proclamer que je suis différente et que ce n’est pas contagieux. »

« Tant qu’il y aura des gens pour penser comme toi, il y aura toujours quelque chose pour faire souffrir les gens comme moi. »

« Drôle de créature, vraiment. Mi-homme, mi-femme, plus tout à fait l’un et pas encore complètement l’autre, coincé(e) entre deux univers qui sont normalement bien distincts et bien identifiables. »

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📚Résumé :

 » Si je ne peux pas être qui je suis, je préfère être morte plutôt qu’être emprisonnée dans un corps qui n’est pas le mien.  » 
Jacques Saussey aborde magistralement dans ce roman noir social un sujet peu connu : être transgenre dans une prison pour hommes.
Partenariat avec l’association Acceptess-T.

Les premiers papillons ont éclos derrière ses paupières. Elle en avait déjà vu de semblables, enfant, un été au bord de l’océan, jaunes et violets contre le ciel d’azur. Elle était allongée au soleil, l’herbe souple courbée sous sa peau dorée. Le vent tiède soufflait le sel iodé de la mer dans ses cheveux. Aujourd’hui, l’astre était noir. Le sol dur sous ses épaules. Et l’odeur était celle d’une marée putride qui se retire. Les papillons s’éloignaient de plus en plus haut, de plus en plus loin. Et l’air lui manquait. Lui manquait…
Elle a ouvert la bouche pour respirer un grand coup, comme un noyé qui revient d’un seul coup à la surface.
Les papillons ont disparu, brusquement effrayés par un rugissement issu du fond des âges…

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